This Is My Story
Je ne vends pas un simple vêtement.
Je partage une partie de moi.
Je crée pour ne pas m’éteindre.
Je suis Kim-Lan.
J’ai fondé The Wild Ones en 2014, l’année où j’ai perdu la seule personne qui croyait vraiment en moi : ma grand-mère.
Elle était en train de mourir quand j’ai créé ma marque.
Elle est partie avec l’un de mes premiers t-shirts dans son cercueil.
Depuis, je crée aussi pour elle. Pour qu’elle soit fière, là-haut.
Quand elle est partie, tout le reste s’est effondré.
Zéro soutien. Juste mes tripes, mes cicatrices, et une obsession : transformer la douleur en art.
Je me suis enfuie de la région parisienne pour survivre à Cannes.
J’ai commencé à vendre mes t-shirts dans la rue, sur les plages.
Sans autorisation. Sans vitrines. Sans réseau.
Juste mes bras, ma rage, et ce feu que rien n’arrive à éteindre.
Après de nombreux refus, j’ai obtenu une place sur un marché artisanal.
J’y suis restée trois ans. Puis j’ai ouvert ma propre boutique.
Un rêve devenu réel…
Jusqu’à ce que le Covid vienne tout balayer.
Aujourd’hui, je poursuis le combat à travers cette boutique en ligne.
Seule face aux géants, face à la mode qui oublie l’humain,
face à l’IA qui efface les artistes.
The Wild Ones, c’est pour les exclus.
Les ombres. Les brûlés.
Celles et ceux qui veulent sentir l’humain dans chaque couture,
la rage dans chaque visuel.
C’est un streetwear alternatif,
pour skaters, metalleux et âmes en marge.
Ma collection "80's Chapter" explore une facette plus douce.
Un hommage à l’époque où je rêvais déjà de m’échapper,
où l’innocence se fissurait lentement.
Même pastel, la douleur reste en filigrane.
C’est le metal qui m’a forgée.
Ses sons, ses cris, ses vêtements. Cette culture m’a sauvée.
En 2011, j’ai graffé le portrait d’Oli Sykes (Bring Me The Horizon) sur mon mur.
Il l’a partagé. Un moment inoubliable.
Même si les colis de sa marque Drop Dead ne sont jamais arrivés,
ce geste a nourri mon feu.
Aujourd’hui encore, son univers m’inspire.
Mais The Wild Ones, c’est mon monde.
Né dans l’ombre.
Bâti avec le sang, les larmes, la résilience.
Chaque vêtement est imaginé et illustré à la main par mes soins.
Ils sont imprimés en France, à la commande.
Repassés et parfumés à la main avec une fragrance artisanale “Coton”.
Puis envoyés par moi-même.
Je soutiens les artisans locaux.
Comme moi, ils tiennent debout à la force du cœur.
Même si ta vie ressemble à l’enfer,
je veux que tes vêtements sentent le paradis.
Ici, tu ne soutiens pas une marque.
Tu soutiens une promesse.
Celle faite à la seule qui croyait en moi.
Merci d’en faire partie.
— Kim-Lan
🎵 PS : Je suis aussi DéchueMusic.
Je transforme mes cicatrices en textes, mes cris en sons.
Chaque chanson est une blessure, un exorcisme.
Tu peux découvrir mon univers sonore sur Spotify ou Instagram,
si tu veux t’enfoncer un peu plus dans l’obscurité de mon histoire.